Tout d’abord, merci pour l’accueil chaleureux et enthousiaste que vous avez réservé à notre journal, que dis-je, à votre journal.
Les articles, les critiques, les suggestions, les propositions, les félicitations et autres témoignages de sympathie que, de vous, nous n’avons cesse de recevoir, par dizaines, nous confortent dans l’idée que nous n’avons pas été mal inspirés, que c’est à juste raison que nous avons lancé ce journal et, surtout, que nous devons continuer.
C’est là aussi des motifs pour nous réjouir de la ligne que nous avons, à dessein, osé choisir, à savoir : la liberté et l’indépendance.
D’abord, la liberté. Elle nous autorise à nous démarquer fondamentalement de cette foison de journaux irrévérencieux et libertins versant, au quotidien, dans l’événementiel et le sensationnel pour nous fendre inutilement le cœur, et fermenter, consciemment ou inconsciemment, les querelles de clochers, sinon de poubelles. En tout cas, nous, au « Filament», nous entendons nous tenir loin et à l’opposé de ces publications auxquelles on nous a, envers et contre nous, si malheureusement habitués et qui, avec titres ronflants et contenu zéro, faisant fi de toute déontologie et non sans faillir à leur mission première d’informer et d’éduquer, ont généré, chez nous, le nouveau phénomène de société que nous connaissons tous, je veux parler de la « titrologie » et son corollaire : la foi en la rumeur.
De plus, la liberté nous prédispose et nous dispose à prendre, d’une part, de la distance vis-à-vis de l’actualité brûlante et, d’autre part, le temps utile et nécessaire pour analyser, à froid et sereinement, les faits et les données.
Quant à l’indépendance, elle nous préserve de toute inféodation à un quelconque parti politique, à un pouvoir d’argent ou à un groupe de pression, dans le souci tout à fait évident de ne pas restreindre notre liberté, du moins pour pouvoir exprimer nos idées et nos opinions sans embargo, et pour pouvoir participer, sérieusement et raisonnablement, au débat démocratique et à la construction de l’intérêt général. Nous y veillerons. Et, soyez assurés que, aussi longtemps que nous le pourrons, et grâce à vos soutiens, que nous saurons toujours apprécier à leur juste mesure, nous continuerons, contre vents et marées, à aller dans le même sens, à garder la même ligne éditoriale, en tâchant de nous améliorer chaque jour davantage, afin que « Le Filament » demeure à votre goût et réponde à votre attente.
Dans les nombreux messages reçus, certaines personnes nous ont reproché d’être restés trop longtemps muets. D’autres nous ont blâmés pour n’avoir pas commencé plus tôt. Aux uns, aux unes et aux autres, nous répondons, fort humblement, que, à chaque jour, suffit sa peine et que, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Nous leur disons également que, même si l’on ne peut rattraper le temps perdu, mieux vaut toujours tard que jamais, n’est-ce pas ?
Merci de venir agrandir le cercle de nos lecteurs. Merci également de nous soutenir, sous quelque forme que ce soit. Par exemple, vous avez été nombreux à nous aider volontiers à diffuser largement « Le Filament». Nous vous en sommes très reconnaissants et nous espérons que vous serez bien plus nombreux encore à l’offrir gratuitement, à vos amis, à vos parents, à vos connaissances, par tous les moyens, entre autres, par email, par fax, par photocopie, par courrier postal…
Bonne lecture et à très bientôt.
Léandre Sahiri
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