De ma chambre me parle la nature
Dehors se lamente
un vent grognon
Le soleil triste
a fermé l’œil
Des nuages en
tenues grises tels des veuves
S’entassent
là-haut
Pleuvra-t-il
?
Le robinet du
ciel est muet
Les herbes les
têtes levées attendent
attendent...
que tombent les
larmes célestes.
Ô Tristesse
! Ô stérilité
Ma plume a perdu
sa verve
Une page blanche
attend de moi
Le geste qui
déflore !
Dans ma tête
aucune lueur
Ma main frustrée
tremble de peur
Où sont-ils
passés tous ces mots frivoles
Qui me blessaient
la tête
Qui me couraient
après
Vide est ma mémoire
Je comprends
les pleurs
De tous ces ventres
inféconds.
Macaire Etty
Paru dans le Filament N°19
lundi 5 mars 2012
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