En attendant de parler plus tard de ceux qu’on appelle «militants» et des
abus dont ils sont victimes, intéressons-nous, pour l’heure, à ces personnes
qu’on appelle les “politiciens” et interrogeons ce qu’ils savent vraiment.
Alors, que savent-ils donc ces animateurs de la vie politique ? Posez-leur de
petites questions d’actualité nationale et internationale et vous verrez. Je
vous en propose une courte sélection.
a) Questions d’actualité nationale :
Bonjour Monsieur, Madame. C’est quoi une institution étatique? C’est quoi
le PIB et/ou le PNB d’un pays? Qu’en est-il de ceux de notre pays ? A quelle
réalité se réfère le taux d’intérêt? Comment mesure-t-on l’indice de la
pauvreté dans un pays? Quelle est la densité de la Côte d’Ivoire? A quel taux
d’intérêt sommes-nous aujourd’hui et quelles sont les prévisions de votre parti
pour l’avenir de notre pays?...
b) Questions d’actualité internationale :
Monsieur, Madame, quelle est, selon vous, la solution à terme pour
l’Afrique? Quel regard jetez-vous sur le Proche et Moyen Orient? Que faut-il
faire pour plus de justice en matière d’échange Nord/Sud?...
c) Les réponses :
Aussitôt que vous avez posé ces questions, détendez-vous et écoutez les
réponses. Vous n’aurez absolument rien comme réponses, parce que ces
“politiciens” ne savent rien eux-mêmes. Ils n’ont aucune culture, aucune
expérience et ne peuvent offrir aucune réponse correcte, ni aucun bilan en la
matière.
Leur spécialité, c’est la
propagande, le mensonge et le culte de la personnalité. Ceci est surtout le
problème qui ronge la Côte d’Ivoire. Et, si on nomme ces gens-là des
“politiciens” et non des “politiques”, c’est parce que cela convient mieux et
comporte tout le sens du raisonnement.
Bamba
Abdoul Karim
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