En ce début de
printemps,
Il pleut sur mon
Gbagbo.
Pas de giboulée
de printemps,
Il pleut sur mon Gbagbo.
Pas de crachin
sur mon Gbagbo,
Il pleut sur mon
Gbagbo.
Il pleut ce
matin du onze avril,
Il pleut ce
onzième avril.
Depuis l’an deux
mille,
Il pleut, pas
d’eau, mais de mille ;
Voire de millions d’éclats de feu.
Ils tombent des
cordes de feu
Traitreusement lâchées par L’ennemi.
Il tombe du
ciel, à n’en plus finir Des bombes.
Les poitrines
des patriotes comme des tombes,
S’offrent en
holocauste au sol.
Des avis émis
A l’unanimité,
disent qu’il pleut sur mon Gbagbo
Il pleut sur
Cocody
Il pleut sur la
résidence
A cet endroit mien, bien sûr,
Mon cœur saigne
quand
Sur ce onze avril 2011, revient
Le funeste
souvenir de sang
A nouveau ma
plaie de sang
S’ouvre et la
douleur revient
Parce qu’à ce
triste anniversaire
Sous cape, rit l’adversaire.
Julius Blawa Gueye
(Extrait de «
Larmes de patriote »)
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