Par Magdalena Tekely, Avocat, diplômée de l'IEP de Paris.
L’essai de Magdalena Tekely (spécifiquement un document broché) comprend 3 parties. La première partie présente la problématique de la migration internationale des ''cerveaux'' africains de la migration internationale des ''cerveaux'' africains et nous révèle ce phénomène connait une réelle ampleur. La seconde partie analyse les causes des ces déplacements et la troisième présente les conséquences sur le développement des pays d'origine.
Résumé : la « fuite des compétences » ou « Brain Drain », est une forme d'émigration favorisée par, d’une part les situations socio-culturelles, politiques et économiques en Afrique ; et d’autre part, par les politiques de séduction menées par les pays du Nord pour attirer les travailleurs qualifiés. Aujourd'hui, ce phénomène mondial frappe durement le continent africain, où il pose un grave problème de développement. C’est un des éléments qui permet d’expliquer peut-être, pourquoi l’Afrique dans son ensemble, au cours des dernières décennies, n’a pas fait sa révolution scientifique et économique, parce que les résultats des activités et des recherches des compétences africaines ne profitent pas a priori aux Africains, sur plusieurs plans. Il faut noter que les principaux pays de départ sont l'Afrique du Sud, l'Éthiopie, le Nigeria, le Ghana, l'Égypte et le Soudan. L'Afrique subsaharienne a le taux le plus élevé de mobilité vers l'étranger, soit 5,9%. Ceci représente environ trois fois la moyenne mondiale. Dans cette région, un étudiant sur seize étudie à l'étranger. Le Zimbabwe, par exemple, compte le groupe le plus important d'étudiants à l'étranger (17 000), avant le Nigeria (15 000), le Cameroun (15 000) et le Kenya (14 000), etc. Quant aux pays d'accueil, notamment les pays développés du Nord (États-Unis, Canada, Australie, France, Royaume-Uni), ils sont principalement convoités par les populations africaines qualifiées, néanmoins les grands pays émergents tels que la Chine, l'Inde et le Brésil exercent, de plus en plus, leur pouvoir d'attraction sur les élites africaines. Dans le même ordre d’idées, on pourra lire avec grand intérêt, la contribution de M. Taladidia Thiombiano, Professeur à l’Université de Ouagadougou, à la conférence régionale d’Addis Abeba, du 22 au 24 Février 2000. Ce texte, intitulé « L'EXODE DES COMPETENCES
AU BURKINA FASO », quoiqu’il date, demeure encore d’actualité, du moins pour nous ; et puis, ce qui vaut pour le Burkina Faso, vaut pour tous les autres pays d’Afrique, ne serait-ce que dans ce domaine. Nous le proposerons dans nos prochaines éditions.
Un article paru dans la rubrique livre à lire du Filament N°2
L’essai de Magdalena Tekely (spécifiquement un document broché) comprend 3 parties. La première partie présente la problématique de la migration internationale des ''cerveaux'' africains de la migration internationale des ''cerveaux'' africains et nous révèle ce phénomène connait une réelle ampleur. La seconde partie analyse les causes des ces déplacements et la troisième présente les conséquences sur le développement des pays d'origine.
Résumé : la « fuite des compétences » ou « Brain Drain », est une forme d'émigration favorisée par, d’une part les situations socio-culturelles, politiques et économiques en Afrique ; et d’autre part, par les politiques de séduction menées par les pays du Nord pour attirer les travailleurs qualifiés. Aujourd'hui, ce phénomène mondial frappe durement le continent africain, où il pose un grave problème de développement. C’est un des éléments qui permet d’expliquer peut-être, pourquoi l’Afrique dans son ensemble, au cours des dernières décennies, n’a pas fait sa révolution scientifique et économique, parce que les résultats des activités et des recherches des compétences africaines ne profitent pas a priori aux Africains, sur plusieurs plans. Il faut noter que les principaux pays de départ sont l'Afrique du Sud, l'Éthiopie, le Nigeria, le Ghana, l'Égypte et le Soudan. L'Afrique subsaharienne a le taux le plus élevé de mobilité vers l'étranger, soit 5,9%. Ceci représente environ trois fois la moyenne mondiale. Dans cette région, un étudiant sur seize étudie à l'étranger. Le Zimbabwe, par exemple, compte le groupe le plus important d'étudiants à l'étranger (17 000), avant le Nigeria (15 000), le Cameroun (15 000) et le Kenya (14 000), etc. Quant aux pays d'accueil, notamment les pays développés du Nord (États-Unis, Canada, Australie, France, Royaume-Uni), ils sont principalement convoités par les populations africaines qualifiées, néanmoins les grands pays émergents tels que la Chine, l'Inde et le Brésil exercent, de plus en plus, leur pouvoir d'attraction sur les élites africaines. Dans le même ordre d’idées, on pourra lire avec grand intérêt, la contribution de M. Taladidia Thiombiano, Professeur à l’Université de Ouagadougou, à la conférence régionale d’Addis Abeba, du 22 au 24 Février 2000. Ce texte, intitulé « L'EXODE DES COMPETENCES
AU BURKINA FASO », quoiqu’il date, demeure encore d’actualité, du moins pour nous ; et puis, ce qui vaut pour le Burkina Faso, vaut pour tous les autres pays d’Afrique, ne serait-ce que dans ce domaine. Nous le proposerons dans nos prochaines éditions.
Un article paru dans la rubrique livre à lire du Filament N°2
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